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Mouche…

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Semaine d’ouverture 2018…

Mars 2018,

Vicdessos et Hers-Vif, en nymphe essentiellement, mais en sèche aussi…

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Et voici donc une nouvelle saison qui débutait avec, ma foi, de l’eau, de l’eau et encore de l’eau. J’écris ces lignes quasi deux mois après l’ouverture et l’eau n’en finit toujours pas de tomber. Les rivières sont gonflées au possible, les lacs plein bord… il serait assez mal venu de s’en plaindre!

Pour cette nouvelle saison j’ai quelque peu investi, ici une Tactical de chez Marryat et un JMC Yoto 30.

On a là une association qui va vraiment très très bien pour toutes les pêches en nymphe… et qui permet de pêcher en sèche.

Si le début de saison est bien plus propice à une pêche en nymphe, les heures passées au bord de l’eau permettent quasiment toujours de rencontrer des créneaux où il est également possible de pêcher en sèche. Je me serai d’ailleurs lamentable fait explosé mon 10/100 sur le premier poisson en sèche de la saison, monté magnifiquement sur ma mouche à quelques pas de moi, avec un démarrage en trombe qui m’a laissé tout penaud! J’avais bien mal évalué la taille du poisson!

Et si les poissons qui montent sont plus rares, ils apportent d’autant plus de satisfaction une fois ferrés.

Les eaux fortes nécessitent une précision plus grande dans la présentation des nymphes, les truites ne feront pas d’efforts, c’est à nous d’en faire.

Je suis un adepte, car c’est par cette “école” que je suis moi-même passé, de l’enseignement du lancer dit “lancer français” qui joue sur une idée de linéarité. C’est une approche qui permet une belle efficacité aussi bien en sèche qu’en nymphe. Et surtout, elle procède d’explications basées sur la logique et non pas simplement sur un ressenti de l’ensemble canne/soie/bas de ligne.

En nymphe, cette méthode permet de faire pénétrer une paire de nymphes, l’une après l’autre, le plus rapidement possible pour qu’elles atteignent la profondeur voulue sans perte de temps. Il s’en suit une dérive plus longue qui optimise à la fois les chances de touche, à la fois les chances de perception des touches.

Personnellement j’adore les débuts de saison, ils apportent leur lot d’incertitudes à chaque sortie, et de belles surprises.

Et je ne saurais que trop conseiller à ceux qui veulent se perfectionner à la pêche en nymphe de s’y coller dès mars-avril. Car c’est justement cette nécessité de précision dans la gestuelle qu’il est possible de comprendre lorsque la pêche est plus difficile.

Vous serez alors fins prêts pour aborder des pêches plus faciles par la suite.

Pour progresser il faut se confronter à tous types de situations…

A bientôt pour des nouvelles d’ici ou d’ailleurs… de moins en moins d’ailleurs et de plus en plus d’ici…




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